Dracula n’a qu’à bien se tenir !

 

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A tous nos lecteurs, que vous soyez féru de viande, que vous diminuez votre consommation en viande (pour quelle que raison que ce soit), que vous soyez végétariens, végétaliens ou vegan ; je vous informe d’un défi.
Qui sait ? Celui-ci vous incitera peut-être à vous motiver pour tenter l’expérience sans viande. Si vous vous trouvez dans l’entre-deux, il pourra vous permettre d’y trouver une réelle motivation à envisager l’avenir sans protéines animales. De même, si vous avez déjà un mode de vie atypique, vous pourrez conseiller vos proches aux bienfaits d’une alimentation sans viande.

Assez parler, ce défi se nomme le « défi veggie », il a été lancé par la Fondation Nicolas Hulot en 2015 et proposé par l’AVF (Association végétarienne de France) ayant également réalisé la campagne publicitaire.
Comme le slogan l’exprime : « Une semaine 100% végétarienne on en est tous capables ! », le défi  consiste à arrêter de consommer de la viande pendant une semaine . Une courte période me direz vous, mais c’est déjà un signe de bonne volonté et de curiosité.
Certes, ce n’est pas en une semaine que vous verrez des changements significatifs sur votre corps, mais ce peut être une expérience que vous serez susceptibles de renouveler si elle vous a convenu.

Le visuel ainsi que le slogan de la campagne sont intéressants car ils expriment le fait que n’importe qui peut se tenter à cette expérience inédite, même un carnivore dans l’âme. Une métaphore compare l’omnivore à un vampire. En effet, nous voyons un homme à la dentition particulièrement aiguisée où sur l’une d’entre elles, un morceau de salade coincé, témoignant de sa conversion au végétal.
Cette métaphore permet de faire taire les préjugés et idées reçues sur les repas sans viande. Car certains pensent qu’un repas sans viande n’en est pas un et estiment qu’une alimentation sans protéines animales peut provoquer des carences.

Cela est démenti puisque, selon l’étude de l’AND (l’Académie de nutrition et diététique des Etats-Unis) : « l’alimentation végétarienne bien conçue, y compris végétalienne, est saine, adéquate sur le plan nutritionnel et peut être bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Cette alimentation est appropriée à toutes les périodes de la vie, notamment la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, le troisième âge, et pour les sportifs. »
Cependant, la part de végétariens dans le monde reste tout de même faible. Elle s’élève à 5%.

En France, la dernière version du PNNS de 2017 (Programme National Nutrition Santé), recommande de limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie ainsi que de baisser sa consommation de produits laitiers en passant de 3 à 2 par jour.
Ainsi, aujourd’hui les légumineuses sont tant des aliments à privilégier que les fruits et légumes. Auparavant rattachées à la catégorie des féculents, elles possèdent maintenant leur propre classification.

Enfin du côté des restaurants, pour donner l’envie aux omnivores de manger végétarien, il ne faut plus coller l’étiquette « plats végétariens ». Pour attirer les réfractaires, ils ont décidé de les mettre en avant comme n’importe quel autre plat, bon et savoureux.

Et si vous tentiez le défi ?

 

Mathilde Séjourné.

 

 

 

Sources : 

http://www.fondation-nature-homme.org/

http://serial-cooker.com/defi-veggie-2015/

https://www.vegetarisme.fr/positions-nutrition-monde/

https://e-rse.net/vegetarien-contreproductif-reduction-consommation-viande-26024/#gs.unVNYS0

 

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